Se mettre au vert
Quand on se met au vert, c’est qu’on part à la campagne, qu’on fuit l’agitation de la ville pour s’isoler et se reposer au calme.
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| Exemple 1 Pendant les vacances, je vais me mettre au vert, j’ai besoin d’air pur et de silence. |
| Exemple 2 Pour échapper aux journalistes, le politicien a décidé de se mettre au vert dans sa résidence secondaire en Normandie. |
Se mettre au vert: origine et explications
Depuis le XVIe siècle, le “vert” renvoie à la nature, à la campagne, aux prés. Ce sont d’abord les chevaux qu’on a “mis au vert”, ce qui signifiait qu’on les plaçait dans un pré où ils pouvaient brouter du fourrage frais.
L’expression a pris le sens qu’on lui connait aujourd’hui au XIXe siècle: dès lors, “se mettre au vert” est devenu synonyme d’une retraite temporaire à la campagne, d’un éloignement de la ville pour changer d’air, prendre du recul ou trouver du repos.
L’expression s’est enrichi depuis d’un sens figuré: dans certains cas, “se mettre au vert” peut signifier “se cacher” ou “se faire discret” pour échapper à une situation délicate. On peut penser par exemple à un bandit prenant la poudre d’escampette (= prenant la fuite) afin de se faire oublier des forces de l’ordre.
Notons enfin que l’expression se retrouve également sous la plume des journalistes sportifs. En effet, la “mise au vert” désigne la période durant laquelle une équipe se retire dans un lieu calme pour se préparer mentalement et physiquement à une échéance importante.
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